verdict : l'affaire Correges
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verdict : l'affaire Correges
Les coups assénés à Amid par Claude Corrèges, ce soir de septembre 2003, sont-ils la cause directe du décès du SDF, survenu après douze jours de coma ? Comment condamner, cinq ans après, un marginal qui, entre-temps, a repris une existence normale ?
Le visage d'Amid Barbat, retrouvé mort le 27 septembre 2003 au matin sur la place Nationale à Antibes, avait été roué de coups. L'homme occupait régulièrement l'endroit depuis plusieurs années. Et était bien jugé par tous ceux qui le côtoyaient, qu'il s'agisse de ses compagnons d'infortune, des commerçants ou même de cette riveraine qui évoque l'humour de celui qui était surnommé « le petit garçon » en raison de sa taille. N'ayant pas abouti, l'enquête qui suit la découverte du corps d'Amid Barbat est abandonnée en 2005. Mais, début 2006, coup de théâtre. Dans un courrier adressé au procureur général d'Aix-en-Provence, un certain Jean-Pierre Benouahab, alors incarcéré, dénonce Claude Corrèges comme l'auteur des coups et son propre frère, Majid, comme témoin de la scène. Le premier admet avoir porté des coups de poing à la victime, mais est catégorique : l'homme n'était pas mort lorsqu'il a quitté la place. Majid, lui, n'était pas intervenu.
Claude Corrèges, qu'un psychiatre décrit comme impulsif et agressif, n'a jamais connu son père ni de véritable présence masculine durant son enfance. Pris très jeune dans la tourmente alcool-drogue-délinquance, il est connu des services de police et a déjà purgé plusieurs peines de prison au moment des faits. Lorsqu'il brutalise Amid, il vient d'être expulsé d'un bar en raison de son ébriété. « Il était excédé et avait besoin d'évacuer ses émotions. Il a frappé sa victime comme il aurait frappé une poubelle », estime Me Delphine Girard-Gidel, avocate de la partie civile.
Au moment où il comparaît devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes, le 4 décembre 2008, Claude Corrèges s'est « rangé ». Il coule une existence tranquille avec Patricia Cailleux, rencontrée durant l'été 2005, avec qui il compte se marier et avoir un enfant.
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FT.
Le visage d'Amid Barbat, retrouvé mort le 27 septembre 2003 au matin sur la place Nationale à Antibes, avait été roué de coups. L'homme occupait régulièrement l'endroit depuis plusieurs années. Et était bien jugé par tous ceux qui le côtoyaient, qu'il s'agisse de ses compagnons d'infortune, des commerçants ou même de cette riveraine qui évoque l'humour de celui qui était surnommé « le petit garçon » en raison de sa taille. N'ayant pas abouti, l'enquête qui suit la découverte du corps d'Amid Barbat est abandonnée en 2005. Mais, début 2006, coup de théâtre. Dans un courrier adressé au procureur général d'Aix-en-Provence, un certain Jean-Pierre Benouahab, alors incarcéré, dénonce Claude Corrèges comme l'auteur des coups et son propre frère, Majid, comme témoin de la scène. Le premier admet avoir porté des coups de poing à la victime, mais est catégorique : l'homme n'était pas mort lorsqu'il a quitté la place. Majid, lui, n'était pas intervenu.
Claude Corrèges, qu'un psychiatre décrit comme impulsif et agressif, n'a jamais connu son père ni de véritable présence masculine durant son enfance. Pris très jeune dans la tourmente alcool-drogue-délinquance, il est connu des services de police et a déjà purgé plusieurs peines de prison au moment des faits. Lorsqu'il brutalise Amid, il vient d'être expulsé d'un bar en raison de son ébriété. « Il était excédé et avait besoin d'évacuer ses émotions. Il a frappé sa victime comme il aurait frappé une poubelle », estime Me Delphine Girard-Gidel, avocate de la partie civile.
Au moment où il comparaît devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes, le 4 décembre 2008, Claude Corrèges s'est « rangé ». Il coule une existence tranquille avec Patricia Cailleux, rencontrée durant l'été 2005, avec qui il compte se marier et avoir un enfant.
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